Éditions Buchet Chastel, collection Qui Vive, 2018, PRIX DES LECTEURS DE LA LIBRAIRIE NOUVELLE – Où trouver ce livre ? Partout, et en librairie c’est mieux !
Printemps 1993. Joaquim, vingt ans, débarque dans Sarajevo assiégée. Armé de son seul appareil photo, il défie la mort en mémoire de Viviane, sa sœur récemment disparue. Deux décennies plus tard, dans le train qui le ramène à Rouen où il n’est plus revenu depuis, Joaquim se souvient des replis de cette guerre où les gestes minuscules étaient autant d’actes de résistance, et où se préparait, sous les tirs des snipers, un concours de beauté. Une plongée intime dans le quotidien de Sarajevo en guerre, où chacun cherche à retrouver l’amorce de sa vie, réaffirmant à sa manière son droit à la paix et à la liberté.
Extrait : Au pied de son lit, un gilet pare-balles s’oublie, gris de poussière. Chaque soir avant de se coucher, Joaquim s’impose de le regarder. Alors, c’est comme une pierre au fond de son ventre qui se met à peser. Plus de deux décennies le séparent pourtant de ce qu’il nomme laconi- quement « Sarajevo » pour évoquer le point de bascule de son existence, une période bien plus qu’un lieu mais un lieu tout de même, clos et défait, un piège tendu par l’Histoire, dans lequel Joaquim, vingt ans tout juste, espérait trouver ce qu’il n’avait pas la force de provoquer. Au printemps 1993, la capitale bosniaque assiégée par les milices serbes et l’armée fédérale était devenue l’emblème d’une humanité réduite à son souvenir. La logique aurait été d’y mourir.
– Traduit en TURC par Özge Akkaya (Éditions Salt Okur, 2020)
Revue de presse
> Versus Lire, RTS, Interview par David Collin, septembre 2018
> France Bleu Gironde, librairie La folie en tête
> Le matin dimanche / Lausanne, novembre 2018
> Le Dauhpiné Libéré, 20 octobre 2018, Miss Sarajevo, prix des lecteurs de la librairie Nouvelle
> Ouest France, 22 octobre 2018
> L’Humanité, octobre 2018, par Alain Nicolas
> Le tourneur de pages, octobre 2018
> Ouest France, septembre 2018