Le plancher de Jeannot

Le Plancher de Jeannot

Éditions Buchet Chastel, collection Qui Vive, 2015 – Où trouver ce livre? Partout, et en librairie c’est mieux !

À la mort de son père, Jeannot est contraint de quitter dans l’urgence l’Algérie et la guerre : c’est à lui, désormais, de s’occuper de la ferme, de sa mère et de sa sœur Paule. Cette famille du Béarn, réduite à un trio fusionnel, va progressivement se couper du monde et s’enfoncer dans un délire paranoïaque dont témoigne, aujourd’hui encore, le « Plancher de Jeannot », exposé à l’entrée de l’hôpital Sainte-Anne à Paris. La voix de Paule, brute et poétique, s’élève pour nous faire entendre le récit de cette tragédie familiale, librement inspiré d’une histoire vraie. Dans une langue envoûtante, ce monologue aux résonances antiques nous mène aux frontières du silence pour nous hanter durablement.

« À chaque fois que j’ai montré le plancher de Jeannot, j’ai vu les gens se taire et se figer, comme dans une cathédrale » (Dr Guy Roux, psychiatre ayant découvert l’oeuvre et l’histoire et de Jeannot)

Extrait : Trente-trois ans, Jeannot. Les gens, c’est tout ce qu’ils ont retenu. Tu as été vite, comme du bois mort : le temps de mettre le feu au reste et puis qui disparaît avec tous ses secrets. Moi, c’est que tu aies pu vivre si longtemps que je comprends pas. Avec tellement de monde faufilé sous ta peau et tout ce sable tassé dans ta tête. Trente-trois ans à trier les pièces du puzzle, à chercher l’angle droit du ciel, les bords plats des nuages. Trente-trois ans à te mordre le poing, la couronne des dents imprimée au dos de la main. Tu étais tout juste revenu d’Algérie. Tu avais encore sur toi mille choses de là-bas : une manière d’avoir froid, une façon de pas vouloir regarder. Je me souviens à ton retour comme chaque nuit tu te réveillais.

 

Adaptation danse contemporaine, compagnie Losdedae

 

Revue de presse

> Sur la genèse du roman, revue Rendez-Vous n°2, novembre 2015

> Télesco-pages, le blog de Yann Caroff, février 2023

« Il existe, quelque part entre prose et poésie, un savant dosage qui fait la grandeur d’un texte et la grandeur d’un.e écrivain.e. Quand cette juste proportion est posée, une dimension supplémentaire se révèle, et l’écriture relève du nectar… »

>France Culture, Les bonnes feuilles

>France Culture, Le temps des écrivains, « Icones »

>France Culture, La série documentaire, la littérature d’aventure est au coin de la rue

> Le Figaro, supplément littéraire du 4 juin 2015

> Le matricule des anges, 14 avril 2015

> Paris Match, 7 mai 2015

> Mediapart, 18 avril 2015

> Blog librairie Mollat, avril 2015

> Blog d’une berge à l’autre, 27 avril 2015

> Blog Noukette, 27 avril 2015

> Blog de Krol, 20 juillet 2015

> Blog Micmelo, 21 juillet 2015

> Librairie Vaux Livres